Jean-Sébastien Bach



Sa pathologie

Né le 21 mars 1685 à Eisenach.
Décédé le 28 juillet 1750 à Leipzig.
Âge : 65 ans.
Repose à Leipzig.
Signe du Bélier.
Cause du décès : Hémorragie cérébrale.

Principales maladies

Troubles métaboliques,
Diabète vraisemblable.
Myopie dès son jeune âge.
1729 : Malaise, de nature indéterminée.
Cataracte des deux yeux,
Glaucome vraisemblable.
1749 : Deux interventions chirurgicales,
Chaque fois au niveau des deux yeux,
Iritis, ophtalmie,
Rétinite vraisemblable,
Cécité presque complète.
Rhumatismes :
Exostoses multiples, surtout au niveau des talons, et de la colonne vertébrale.
Maladie de Forestier.
Artériosclérose.
1750 : Hémorragie cérébrale terminale.


    Homme carré, trapu, solide, résistant, obstiné, travailleur acharné, Jean-Sébastien Bach n'a pas le temps d'être malade. Et puis surtout, il n'était pas permis, dans la famille Bach, d'être malade. Toujours sur la brèche, on jouait de l'orgue, on enseignait, on composait, et voilà.
    Les indispositions, si elles devaient survenir, ne devaient être connues de personne, cela faisait partie de la vie privée. Il n'y avait que les incidents plus graves qui ont été dévoilés, car trop visibles. Ceux que l'on ne pouvait pas cacher : la cécité progressive, par exemple, qui était pour Bach le mal le plus frustrant.
    Bach, le Terrien, a bien les pieds sur terre, il est concret, réaliste, motivé.
    Comme le bélier, il est courageux, déborde d'activité, et se bat avec audace et confiance. Il est généreux et s'investit dans de nombreuses entreprises.
    Ordonné, méticuleux, calculateur, il est aussi capable de colères, et son ambition est souvent teintée d'un minimum d'orgueil.
    Grand marcheur, il est amoureux de la nature à laquelle il se mêle le plus souvent possible. C'est sa thérapeutique. Certes, les rhumatismes le font souffrir, mais non pas mourir. Bach est un bon mangeur, et il a été assurément altéré par des troubles métaboliques importants qui l'ont conduit tout droit vers une hémorragie cérébrale terminale, facilitée, sans doute, par une hypertension artérielle, pathologie méconnue à l'époque. Mais sa vraie souffrance consistait dans la perte progressive de la vue, celle-ci aggravée par des interventions chirurgicales malencontreuses.