Richard Wagner



Sa pathologie

Né le 22 mai 1813 à Leipzig.
Décédé le 13 février 1883 à Venise.
Âge : 69 ans.
Repose à Bayreuth.
Signe des Gémeaux .
Cause du décès : Infarctus du myocarde.

Principales maladies

Typhoïde.
Érésipèles récidivants, érésipèles du visage.
Prurits tenaces à tous les âges.
Abcès dentaires répétés.
Troubles gastriques, colopathie, constipation,
Hémorroïdes. Hernie inguinale.
Coryzas fréquents, bronchites répétées. Affections grippales.
Dépressions nerveuses. Névroses.
Insomnies habituelles.
Malaises divers, souvent mal précisés, mais souvent psychosomatiques.
Rhumatismes, crises de goutte.
Myopie évidente, mal corrigée.
Strabisme vertical (Hypertropie).
Son fils Siegfried est atteint de ce même strabisme.
Ophtalmies. Rougeurs, douleurs et infections répétées des yeux.
Accès fébriles fréquents, dont la cause est habituellement non précisée…
Céphalées tenaces et fréquentes.
Amylose. (Infiltration de tous les tissus par la substance amyloïde, en particulier le foie, les reins le cœur, et qui a tendance à étouffer ces organes.)
Angine de poitrine,
Troubles du rythme,
Coronarite,
Infarctus du myocarde terminal.
Il décède àVenise, à l'âge de 69 ans.

Génie incontestable, il apporte à la musique et à l'opéra une forme nouvelle qui lui est propre. Mégalomane, à juste titre, il a conscience de sa valeur, mais, s'il a réussi dans sa vie de compositeur, c'est grâce, sur le plan mental et affectif, à Cosima, la fille de Franz Liszt, et, sur le plan financier, à Louis II de Bavière, qui lui a donné un sérieux coup de main !
Il est une particularité médicale rare qu'il faut relever chez Richard Wagner, c'est son strabisme vertical, appelé Hypertropie : L'axe vertical de l'œil droit est décalé par rapport à celui de l'oeil gauche. Ce qui est parfaitement visible sur les photos, que l'on observera de près. Son fils Siegfried était atteint de la même malformation. Cette particularité gênante s'ajoute à sa myopie, assez importante d'ailleurs. Cette réflexion étant utile pour expliquer les fréquentes migraines et céphalées endurées presque quotidiennement par le maître, d'autant qu'il avait horreur de porter des lunettes. Ceci explique cela.
Adulé par les uns, rejeté par les autres, ce génie vaut quand même la peine que l'on s'y attarde quelques instants !